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Le petit-déjeuner du 1er Mars 2017 de la Chaire E.Leclerc/ESCP Europe « Prospective du commerce dans la société 4.0 » avait pour thème : « Les stratégies et mécanismes des plateformes numériques dans la société 4.0 ».
La conférence était animée par Michel-Edouard Leclerc et Olivier Badot. Les intervenants présents étaient Sébastien Badault (Directeur Général de Alibaba France) ainsi que le Professeur Christophe Benavent (Professeur à l’Université Paris-Ouest et auteur de l’ouvrage « Plateformes »).
Les plateformes numériques, ces « nouveaux géants de l’économie », à l’instar d’Amazon, Airbnb, Facebook, Uber ou Alibaba, font émerger de nouvelles habitudes de consommation mais aussi de nouveaux modèles d’organisation. Lors de ce quatrième petit-déjeuner, Sébastien Badault a apporté une vision actuelle et prospective des plateformes, en présentant le cas concret d’Alibaba, numéro 2 mondial du commerce. Quant au Professeur Christophe Benavent, il y a décrypté ces nouveaux schémas en termes de mode de fonctionnement et de business models.
Les plateformes numériques : un modèle commercial devenu dominant
Le modèle des plateformes est en passe de dominer le commerce mondial. Selon le classement annuel « Fortunes », 7 des 10 premières entreprises sont des plateformes numériques ! Aujourd’hui, il est impossible de parler des plateformes numériques à l’ère 4.0 sans se pencher sur le phénomène Alibaba. Née en 1999, la plateforme numérique chinoise affiche, en 2016, plus de 3,52 milliards de revenus (+ 49% en un an) et « 485 milliards de transactions, ce qui en fait le plus gros retailer du monde. Cette année, Alibaba a dépassé le géant de la distribution américain Walmart en volume de transactions » explique Sébastien Badault, le Directeur Général d’Alibaba France. Pour l’édition 2016 du « 11.11 » , Alibaba a enregistré pas moins de 150 000 commandes par seconde (sur ce seul jour, Alibaba fait état d’un chiffre d’affaires multiplié par 2000 en sept ans, ndlr) et des acheteurs de 257 pays. « Et ce n’est que le début », prévoit Sébastien Badault.
Le potentiel de croissance naturelle est, de facto, énorme pour Alibaba, qui compte 450 millions d’utilisateurs sur un marché chinois total de plus d’un milliard d’individus. « Dans les 5 ans à venir, la Chine va ajouter l’équivalent de la totalité de la consommation des ménages français à son économie. Une haute classe moyenne, très intéressante pour les marques, émerge déjà et 100 millions de foyers vont passer dans la classe moyenne ». A l’horizon 2020, l’objectif d’Alibaba est clairement résumé par Sébastien Badault : « Servir 2 milliards de clients dans le monde et permettre à 10 millions de marchands d’être rentables via notre plateforme ».
Des chiffres « qui donnent le tournis », pour le Professeur Christophe Benavent. Selon lui, 85 milliards de chiffre d’affaires (le chiffre d’affaires d’Alibaba, ndlr) n’est autre que l’équivalent du tiers du budget de l’Etat français. A titre de comparaison, Amazon, l’autre géant du marché, a 2 millions de vendeurs et 100 millions d’acheteurs. Au-delà des chiffres, le plus intéressant selon Sébastien Badault, « c’est le comportement des utilisateurs chinois. Chez nous, le e-commerce est une commodité. Pour les Chinois, c’est un hobby et un mode de vie. Ainsi, un utilisateur de Taobao, la plateforme B to C de Alibaba, s’y rend sept fois par jour en moyenne ».