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Les fêtes provoquent souvent des troubles du sommeil. Derrière cette fatigue de circonstances accumulée lors des réveillons tardifs, il est important de reprendre rapidement un rythme de sommeil salvateur pour la santé globale. En effet, dormir trop peu a des conséquences physiologiques importantes et variées, notamment sur le risque d'obésité, de problèmes cardiovasculaires ou de diabète de type 2. Quelles solutions existent pour diagnostiquer ou dépister un trouble chronique du sommeil ?
Les conséquences des troubles du sommeil sur la santé
Selon une étude réalisée par Oniris en 2014 , les Français sont globalement conscients de l’importance du sommeil et particulièrement du ronflement dans leur vie quotidienne. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, 70% des Français vivant avec un ronfleur ou étant ronfleur déclarent être fatigués, 35% sont de mauvaise humeur, 25% ont des phases d’endormissement pendant la journée et 26% connaissent des répercussions dans leur vie de couple.
Mais hormis le ronflement, nombreux sont les troubles du sommeil et surtout leur impact sur la santé.
Selon une étude de l'INPES , 17% des 25-45 ans interrogés accumuleraient chaque nuit une dette importante de sommeil et 12% seraient insomniaques. Un adulte dort en moyenne six heures et 55 minutes en semaine. C'est trop peu, estiment les spécialistes. En règle générale, pour être en forme, un adulte doit dormir entre sept et huit heures.
Selon les experts en sommeil, les personnes dormant moins de cinq heures par nuit ont un risque d'obésité et de diabète de type 2 deux fois et demi plus élevé que ceux dormant plus de sept heures. Ils ont aussi un risque d'hypertension augmenté.
Un sommeil de moins de six heures entraîne également de mauvais résultats aux tests comportementaux (vigilance, temps de réaction, performances cognitives) et l'expression de 711 gènes en est bouleversée. Ces gènes régulent pour certains le métabolisme (ce qui pourrait favoriser le diabète de type 2 et l'obésité). D'autres régulent les réponses inflammatoires (impact sur la santé cardiovasculaire). D'autres encore contrôlent le stress, le vieillissement et l'horloge circadienne.
Le sommeil est donc bien un catalyseur de maladies chroniques qu’il est essentiel de prendre en considération dans une approche de médecine préventive.
D’autant que les troubles du sommeil telles que l’apnée du sommeil peuvent aussi être générés par d’autres maladies. En effet, environ 40% des personnes souffrant d’hypertension et plus de 60% des personnes ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC) sont sujettes à des apnées du sommeil. Le risque d’autres pathologies cardiaques sont également multipliés en cas d’apnées du sommeil : par 5 pour l’insuffisance coronarienne, par 4 pour la fibrillation auriculaire et par 3 pour la tachycardie ventriculaire.