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Les start-ups de la finance se sont construites sur la côte de désamour des gens envers leur banque, illustrée aussi bien par le rejet global du monde de la finance que par, plus localement, le mépris à l'égard de votre banque de province fermant boutique à 16h30.
Nouvelle facette de l'activité financière, les fintech (contraction de technologie et finance) ont eu la riche idée de projeter dans la technologie leur rêve d'une activité financière au service de ses clients. De quoi séduire les banques. En 2015, les investissements dans les fintech ont atteint 19 milliards de dollars, contre 12 en 2014, selon un rapport KPMG et CB Insights. Ces start-ups offrent de la technologie mais aussi une nouvelle vision. À tel point que la cohabitation banques-fintech est actée.
SOS banques
Dix ans après la crise des subprimes qui a place toute la complexité du système financier sous le coup des projecteurs, sommes-nous véritablement sortis d'affaire ? La croissance redécolle timidement, le chômage et la dette demeurent endémiques. Pire : malgré les plans de rigueur, les citoyens ont le sentiment que sauvetages bancaires et récession sont des impondérables. Tout comme les excès de la finance.
L'Europe et ses institutions tentent bien de se blinder mais il y a beaucoup à faire dans ce secteur où transparence et confiance sont des valeurs primordiales, et malheureusement altérées. Réalité actuelle, de nombreux mouvements sociaux ont un lien fort avec l'opacité de nos systèmes bancaires, Occupy Wall Street en tête.
Car au-delà de pratiques douteuses, le lien de confiance entre banques et clients s'est érodé, voire rompu. Résistantes au changement, les premières ont probablement été trop passives. S'abritant derrière des réglementations qui les protègent, elles savent pourtant que le vent tourne. Preuve en est avec la révision de la directive sur les services de paiement en Europe qui valide l'existence de nouveaux intermédiaires de paiement et établit un cadre légal à leurs activités. Dès janvier 2018, elle obligera les banques à transmettre à ces nouveaux acteurs les informations des comptes de leurs clients. En coulisses, cela s'active fortement avec des rachats de Fintech : la Société Générale qui s'empare de Boursorama, ou encore le Crédit Mutuel Arkéa qui acquiert Pumpkin et Leetchi.
Les banques doivent renouer avec le caractère universel de l'activité bancaire (de soutien et de conseil) en entrant en adéquation avec des comportements et des attentes plus modernes. Une étude Linkedln a mis en évidence le fait que moins de 50% des Millennials envisageaient de demeurer aux côtés de leur service financier à l'avenir. Cela illustre à la fois leur scepticisme et leur ouverture au changement.