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26/04/2024
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e-commerce

La data, nouvelle arme anti-fraude !

Il y a quelques jours se tenaient le « Black Friday » et le « Cyber Monday », ces deux folles journées du e-commerce. A cette occasion, focus sur la fraude sur Internet. Car si les e-commerçants sécurisent de plus en plus le paiement, les étapes amont du processus d’achat conservent leurs failles.

Selon une étude récente, la fraude sur Internet coûterait en moyenne 14,6 millions de dollars par an aux
professionnels de la vente en ligne, soit près de 7,5 % de leurs revenus*. Un chiffre qui comprend à la fois le
manque à gagner sur le chiffre d’affaires, et les budgets alloués aux équipes spécialisées et aux nombreux
dispositifs anti-fraude.

Or, quand on sait que certains e-commerçants, notamment les acteurs e-retail à gros volume, affichent un taux de
marge inférieur à 5%, on comprend vite que la lutte contre la fraude soit devenue, ces dernières années, un sujet
stratégique.

D’autant plus qu’en parallèle, les opportunités de croissance du secteur sont limitées, par l’effet croisé du
plafonnement des taux de pénétration et de la réduction des budgets de consommation, dans un contexte de crise
économique mondiale.

Détecter les failles d’un site marchand, l’éternelle course du gendarme et du voleur

A n’en pas douter, les professionnels de la vente en ligne progressent : multiplication des contrôles, détection
automatisée des fraudes, vérification de données bancaires, cryptogrammes, … De nombreuses innovations
technologiques ont été mises en place ces dernières années pour sécuriser les processus de paiement en ligne.

Mais en matière de fraude, comme souvent, le voleur a toujours un temps d’avance sur le gendarme. Et en expert du
contournement des règles, il trouve toujours la faille. Comprenez : s’il devient trop difficile de percer les systèmes de
sécurité des paiements en ligne, il va alors chercher la faille ailleurs, et notamment en amont dans le processus
d’achat.

Car, de la connexion à son compte client jusqu’au formulaire de livraison, on en passe, des étapes, avant le
paiement, quand on achète sur Internet. Et à en croire les multiples astuces disponibles sur Internet pour frauder
sans risque un site marchand, des failles semblent bel et bien exister tout au long du processus de commande.
Des failles faciles à s’approprier par ailleurs, et qui sont donc à la portée de tous.

Quoi de plus simple en effet que d’effectuer un achat valide, puis, de contester, de mauvaise foi, la transaction auprès de sa banque, en invoquant
une usurpation d’identité, une absence de livraison ou une non-conformité du produit ? Des fraudes bien plus
difficiles à déceler par les systèmes de sécurité, et des situations où l’e-commerçant fini toujours par être perdant.
 


Croiser les données tout au long du processus, la meilleure arme anti-fraude

Alors comment lutter ? Comment se prémunir contre des typologies de fraude aussi disparates et toujours plus
inventives ? Par une donnée fiable, vérifiée. Non plus uniquement au moment du paiement. Mais dès la connexion,
puis à chaque étape du processus de commande, jusqu’à la finalisation de l’achat. Car en remontant le chainon de
la sécurité, on réduit d’autant les possibilités de détournement.

Cette nécessité de détecter la fraude le plus tôt possible au cours du processus de commande se cristallise
notamment autour de deux étapes clés. D’une part, au moment de la connexion au compte utilisateur, en croisant
les données de géolocalisation et l’adresse IP, pour vérifier si l’acheteur est bien le client, et ainsi se prémunir contre
l’usurpation d’identité. D’autre part, au moment du formulaire de livraison, en vérifiant la pertinence des données
saisies, en corrigeant une adresse postale, ou en recoupant le nom et l’adresse avec les bases de données
référentes.

Cette intelligence appliquée à la donnée nous permettra également à l’avenir d’aller plus loin, notamment en
appliquant des données comportementales au processus d’achat, pour déceler les risques de fraude à partir de la
connaissance client emmagasinée par le CRM lors de précédentes interactions avec le client (historique de
commandes, préférences, budget moyen, …).

Charge ensuite à l’enseigne de gérer son niveau d’alerte, dans un numéro d’équilibriste consistant à obtenir une
sécurisation maximale des achats, par un contrôle renforcé, voire manuel, des commandes à risque ; tout en
conservant la sacrosainte fluidité du parcours client, et la réactivité dans le traitement et la livraison des commandes,
véritable force concurrentielle du e-commerçant.

Mais quand on réalise que gagner seulement 1% sur son taux de fraude permet d’engendrer des millions d’euros de
pertes évitées, on trouve vite l’équilibre ! Et c’est exactement la promesse de cette démarche préventive de
qualification des données : transformer la fraude en véritable gisement de profit futur pour les e-commerçants.

*http://fr.fashionnetwork.com/news/E-commerce-7-5-des-revenus-amputes-par-lafraude,748759.html#utm_source=newsletter&utm_medium=email

DQE Software est éditeur de solutions spécialisées dans l’optimisation de la qualité des données, et accompagne les entreprises dans la mise en place d’une vision unique et fiable des données de leurs clients, nécessaire à la réussite de leur stratégie marketing. www.dqe-software.com

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