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tribune

Bien-être ou argent : 3 personnes sur 4 préfèrent s’épanouir au travail

Paris, le 29 juin 2017 – Pour ceux qui n’ont pas la chance d’être astronaute ou gardien d’une île paradisiaque, AssessFirst assure qu’il suffit de peu pour s’épanouir pleinement au travail. Le leader du recrutement prédictif en France dévoile les résultats d’un baromètre réalisé en avril auprès de sa base de données sur l’épanouissement personnel en entreprise.

En réunissant 1661 réponses, celui-ci démontre que le job de rêve ne dépend pas uniquement du confort financier mais repose de plus en plus sur les affinités, les émotions et les défis personnels.

Le travail, une façon de se réaliser

59% des personnes interrogées considèrent le travail comme une manière de se forger et de se construire sur le plan personnel plutôt que comme une obligation. Cependant, 32% d’entre elles y voient un moyen de gagner confortablement sa vie.
Être en connexion quotidienne avec des personnalités différentes et des avis divergents stimule l’apprentissage et l’intelligence et développe la culture personnelle. L’accomplissement professionnel passe par une étape fondamentale : l’identification des points forts d’une personne en tant que valeur ajoutée reconnue par l’entreprise.

Ces tendances sont davantage marquées chez les jeunes âgés de 18 à 25 ans. Un jeune sur deux a conscience de l’impact du travail sur le bien-être et l’épanouissement personnel. Toutefois, l’aspect financier reste pour eux un impact non négligeable puisque 41% perçoivent le travail uniquement comme un moyen de bien gagner sa vie.

Le choix d’un emploi formateur plutôt que d’un meilleur salaire

74% des répondants déclarent préférer ne pas quitter un job dans lequel ils se réalisent pour un salaire supérieur. Le job de rêve ne réside pas uniquement dans la motivation financière. Un emploi passionnant, c’est-à-dire dans lequel les missions ont du sens, contribue à l’épanouissement professionnel et au dépassement de soi. Le défi professionnel est plus attractif qu’une hausse salariale dans une autre entreprise.

Par ailleurs, l’ambiance générale au travail influence fortement le bien-être d’une personne à un poste. Une personne interrogée sur deux choisirait d’exercer un job moins ambitieux avec des collègues qu’elle apprécie plutôt qu’un job passionnant dans une ambiance désagréable.

Être son propre patron n’est pas une priorité

Plus de la moitié des participants (54%) n’envisagerait pas d’être son propre patron, contrairement à 35% des sondés pour qui cela est primordial.
Les étudiants partagent cette même idée à 61%. Ce constat souligne l’importance d’acquérir de l’expérience et des connaissances avant l’envie de superviser une équipe et de diriger une société. Le job de rêve ne réside pas non plus dans la prise de pouvoir. Malgré l’expérience acquise, les 46-55 ans ne souhaitent pas non plus être patron d’une entreprise à 64%.

Alors que, d’après plusieurs enquêtes, les startups semblent être davantage plébiscitées par les jeunes pour leur ambiance détendue et joviale, 73% des personnes préfèreraient travailler dans une grande entreprise ou dans une PME. Au final, les collaborateurs préféreraient un encadrement et une organisation fiable pour les rassurer et leur procurer un sentiment de sécurité.

Le gain d’une forte somme d’argent ne changerait rien

Le travail est une valeur ancrée dans l’esprit de chacun, pour preuve : 74% des participants continueraient de travailler même s’ils bénéficiaient d’une importante somme d’argent, équivalente à 5 millions d’euros. Le confort financier ne prédomine pas sur l’envie de se surpasser au travail, d’acquérir des connaissances et de les partager dans une ambiance positive.

« Ce baromètre permet de révéler les attentes de chacun vis-à-vis de leur job, de leur manager et de leur entreprise. Contrairement à ce que nous aurions pu imaginer, le salaire n’est pas le critère le plus plébiscité pour choisir ou conserver son emploi. Le bonheur au travail, quant à lui, est LE critère qui contribue à la définition du « job de rêve ». Un emploi où il est possible de s’accomplir, apprendre et partager », commente David Bernard, CEO d’AssessFirst.