C’est en tout début de 2017, lors du Lauréat Innov’up, que le prototype de Myro avait alors été lancé. Créé par l’agence Nokinomo, sous l’impulsion de ses fondateurs Emmanuelle Jourdes et Patrick Simonnet, Myro est un cobot que l’on définit comme un robot extra-ludique.
Présenté tout d’abord lors du Festival du numérique de Futur en Seine à la Grande Halle de la Villette ainsi qu’au Geek’s Live au Carreau du temple à Paris, Myro a continué à faire ce qu’il sait faire de mieux.
Renseigner les égarés, jouer avec les gens, amuser la galerie et faire naître les sourires tout autour de lui. Loin des froides machineries des entreprises, il n’a pas le rôle d’un ouvrier, assistant, ou serviteur. Il n’est pas ici pour travailler pour nous, mais pour jouer avec nous. Une tâche bien plus complexe et primordiale qu’il n’y paraît. Le choix de son patronyme n’est d’ailleurs pas dû au hasard. Joan Miro, peintre espagnol du 20ème siècle, s’était illustré par ses œuvres oniriques, et une approche enfantine, naïve et paisible de l’art.
Âme d’artiste pour corps robotique
Qui est donc Myro ? Un dispositif intelligent, sous la forme d’un bras robotique UR3 d’Universal Robots, qui évolue à l’intérieur d’un grand habitacle, avec comme interface avec le reste du monde, un écran tactile infra-rouge et transparent. Il voit, il entend, il parle et a même conscience de son environnement, grâce à un programme (développé en collaboration avec Erik Pourtau de la société Sysaxes, l’un des distributeurs en France des cobots Universal Robots) qui lui permet de définir l’espace limité dans lequel il se trouve. Via son écran, Myro et ses interlocuteurs humains peuvent interagir ensemble (jusqu’à 9 partenaires à la fois). Doué d’une intelligence sociale, il est capable d’imiter les gestes, émotions et attitudes humaines.
Universal Robots est le résultat de nombreuses années de recherche menées au sein du fleuron de la robotique à Odense, au Danemark. L’entreprise a été co-créée en 2005 par Esben Østergaard qui voulait rendre la technologie robotique accessible à tous en développant des petits robots flexibles, facilement programmables et peu couteux, avec lesquels il serait possible de collaborer et d’automatiser les lignes de montage dans l’industrie.
Vincent Chavy - Marketing Manager - South Europe & MEA