55 ans plus tard, la célèbre chanson « My Generation » du mythique groupe de rock The Who est toujours d’actualité. Véritable hymne des années 60, elle dressait un contraste mordant entre les baby-boomers de l’après-guerre et l’ancienne génération dite «silencieuse». Des différences générationnelles que l’on remarque toujours aujourd’hui.
Appréciée des analystes pour expliquer les motivations de chaque tranche génération, cette « caractérisation » a surtout été amplifiée par les professionnels du marketing, cherchant à nourrir des stratégies commerciales lucratives.
Nous sommes tous familiers avec les termes « génération X », « millennials » et désormais « génération Z ». Cette dernière fait justement peu à peu son entrée dans le monde du travail. Souvent utilisés à tort et à travers, ces termes tendent à diviser une population jeune en catégories d’âges dont les distinctions peuvent surprendre. Les millennials, ou génération Y, ont, par exemple, grandi marqués par l’attaque terroriste du 11 septembre. Le même événement est perçu par la génération Z comme un événement historique.
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La révolution Z à venir pour le monde du travail
À mesure que les différentes générations évoluent dans le monde du travail, quel impact la génération Z pourrait-elle avoir sur l’environnement professionnel moderne ? Dans une étude récente, le cabinet Deloitte peint un portrait nuancé des attentes de la génération Z2. Si le salaire reste le motif principal pour le choix d’un emploi, cette génération y attache moins d’importance que les précédentes. Entre un poste bien payé mais ennuyeux et un autre moins bien rémunéré mais plus intéressant, près de la moitié des sondés préfère choisir la deuxième option.
Deloitte en conclut que, pour séduire la génération Z, les entreprises et les employeurs devront mettre en avant leur responsabilité sociétale. Et les actes parlent mieux que les mots : les entreprises devront prouver leur engagement en faveur de grandes causes telles que le développement durable, le changement climatique ou la faim dans le monde.
Bien que ces jeunes actifs seront parfaitement équipés et formés pour travailler à distance avec des outils numériques, une étude de l’agence EY3 estime qu’ils accorderont toujours de l’importance au contact humain. Un employé de la génération Z devrait ainsi être plus productif et motivé s’il a la possibilité de recevoir un retour sur son travail et de collaborer étroitement avec ses collègues et ses managers sur divers projets.
Comme toutes les générations avant elle, la génération Z fera entrer avec elle de nouvelles approches et de nouvelles compétences dans le monde du travail. Tout semble néanmoins indiquer que la volonté de collaborer à l’aide de technologies intuitives ne fera que s’accentuer. Ayant grandi avec le numérique, ces nouveaux employés devraient rapidement adopter les technologies mobiles et contribuer à en faire évoluer leur usage sur le terrain. Bonne nouvelle pour qui souhaite équiper la main d’œuvre mobile d’aujourd’hui comme de demain : la génération Z y mettra du sien.
Par Margarita Lindahl, responsable Relations publiques & Réseaux sociaux chez Panasonic Business Europe